Situation de la Chirurgie de l’Obésité – IGAS

Inspection Générale des Affaires Sociales l’IGAS réalise des missions de contrôle, d’audit et d’évaluation, conseille les pouvoirs publics et apporte son concours à la conception et à la conduite de réformes. Elle traite de sujets touchant à la vie de tous les citoyens : emploi, travail, santé, insertion sociale, systèmes de protection sociale.

L’IGAS a récemment publié un rapport sur la situation de la chirurgie de l’obésité en France dont vous trouverez des extraits ci-dessous.

[4] « L’épidémie d’obésité touche à ce jour 7,6 millions de personnes en France. »

[4] « Le nombre d’interventions de chirurgie bariatrique a triplé en dix ans pour s’établir à plus de 50 000 par an. « 

[6] « Le développement de la chirurgie bariatrique est sans doute lié à la progression de la demande. »

[18] « Le rôle pivot du médecin traitant doit être consacré, sachant qu’il est l’interlocuteur naturel et inévitable des patients opérés et que son rôle dans leur suivi au long cours doit être renforcé. « 

[3] « Les personnes et leur médecin traitant doivent être pleinement informés des enjeux et des contraintes liées à l’intervention, notamment celle d’un suivi à vie. La préparation d’amont et le suivi post-opératoire sont des éléments cruciaux du processus chirurgical. Ils doivent pouvoir être assurés dans de bonnes conditions pour toute personne opérée »

[17] « Un accent particulier doit être mis sur les moyens d’améliorer le suivi post opératoire des patients (coordination, délégation de tâches, télémédecine, outils connectés…) »

[258] « L’activité médicale des CSO a cru et s’est développée aussi bien au profit des adultes que des enfants, tandis que leur activité chirurgicale a connu une croissance maîtrisée. « 

[15] « Pour les mineurs, qui donnent lieu à un nombre d’interventions important (>100), il est impératif de faire respecter les recommandations restrictives de la DGOS et de la HAS et de limiter les interventions à quelques centres spécialisés. « 

[12] « A cet égard, les pouvoirs publics, les établissements et les professionnels de santé doivent mieux s’organiser pour assurer une prestation à la fois pertinente, sécurisée et de qualité. »

[11] « Les CSO ont été créés par le plan obésité 2011-13. »

[257] « La création des CSO était logiquement un projet ambitieux et volontariste puisqu’il visait à donner à ces structures nouvelles un rôle central dans la promotion et la mise en oeuvre des recommandations de bonnes pratiques de la HAS en matière de prise en charge de l’obésité. »

[258] « Le réseau des 37 CSO sur l’ensemble du territoire a réussi à se déployer en cinq ans et à améliorer la qualité de la prise en charge de l’obésité sévère au sein des établissements qui le composent. »

[258] « Les CSO assurent aujourd’hui une qualité de la prise en charge préopératoire et générale des personnes obèses meilleure que les établissements non CSO, notamment en terme de pluridisciplinarité. « 

[260] « Les moyens de fonctionnement accordés aux CSO sont nettement sous dimensionnées au regard de leurs missions et des enjeux qu’ils portent. »

[262] « Les CSO ont apporté des progrès encore difficilement mesurables mais qualitativement significatifs dans la prise en charge des personnes obèses. Leur création et leur montée en charge depuis 2012 constituent une première étape et la mission estime possible et souhaitable d’améliorer le dispositif d’ensemble, en faisant évoluer leur modèle. »

[19] « La mission préconise de leur attribuer un statut (groupement de coopération sanitaire de moyens) et de leur allouer les ressources nécessaires afin qu’ils puissent offrir à leurs patients un accompagnement pré-opératoire et un suivi post-opératoire dans le respect des recommandations de la HAS et qu’ils appuient plus clairement les ARS dans l’évaluation des besoins et l’élaboration de la stratégie de réponse à ces besoins. «